En collaboration avec l’association Emmaüs, l’exposition photographique d’Isabelle Serro sera présentée à la médiathèque du GrandAngoulême dans le cadre de la thématique « Migrations : un fait humain, une constante historique, une chance pour l’humanité ».
La reporter photo Isabelle Serro s’intéresse depuis 2014 à ce qu’on nomme « la crise migratoire ». Après 10 années à sillonner des zones qualifiées de « sensibles », la photographe a eu l’envie de photographier l’horreur des conditions humaines que pouvaient vivre certains réfugiés. Non pas à l’autre bout du monde, mais en France, à Calais. Partant de ce constat, Isabelle Serro a voulu suivre les différents chemins qu’empruntent ces personnes : Calais, le Royaume Uni, la Croatie, la Serbie, la République de Macédoine, Idomeni, Athènes, l’île de Lesbos, la Turquie, les côtes libyennes, Tanger, l’Italie, la Vallée de la Roya mais aussi Paris. De ce voyage naîtra un projet du nom de « Crise humanitaire, crise d’humanité » visant à sensibiliser le grand public.
Isabelle Serro à Angoulême
À l’occasion d’une exposition ayant pour thème « Migrations : un fait humain, une constante historique, une chance pour l’humanité » qui sera présentée du 27 mars au 27 avril 2018 à la médiathèque d’Angoulême, Isabelle Serro présentera son travail photographique dans une exposition divisée en quatre parties. « SOS en Méditerrannée », « Ghetto de Belgrade », « Tanger, Italie, Vallée de la Roya, Lesbos » et enfin « Calais ». Après avoir collaboré avec de grands titres de presse comme Le Monde, Le Figaro ou The Guardian, Isabelle Serro entendait ici proposer son propre outil de sensibilisation.
Les personnes exilées se sont extraits de la "Jungle" pour échapper aux incendies. Les équipes de CRS bloquent l'accés au camps. © Isabelle Serro
Un jeune exilé se lave après avoir fait fondre de la neige dans un récipient de récupération sur un feu à l’intérieur du ghetto de la gare centrale de Belgrade. © Isabelle Serro
Après avoir été secouru au large des Côtes libyennes et avoir passé une année dans un camps en Italie du Sud, Assan décide de vaincre sa peur de l’océan. © Isabelle Serro
15 km, c’est la distance qui sépare Tanger de l’Europe.C’est aussi la distance entre Monsieur Pi et ce que ses compagnons et lui pensent être un futur digne. © Isabelle Serro
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